PENSER LE CHANGEMENT CLIMATIQUE PAR L'ART
De plus en plus d'artistes réagissent et entendent travailler durablement contre l'intensification du dérèglement climatique. Investis par un engagement profond pour la préservation de la nature, ils tentent de convoquer les forces invisibles qui nous environnent afin que notre perception se modifie. Le « méridien climatique » est un demi-cercle imaginaire tracé sur le globe terrestre et reliant les pôles géographiques. Toujours en mouvement, il symbolise autant le réchauffement climatique que la limite intangible de nos capacités à inverser la tendance des changements à l’œuvre, du fait de l’activité humaine.
S’interrogeant directement sur ce que l’activité humaine porte en elle de conséquences catastrophiques pour la planète, les pratiques artistiques entendent aujourd’hui incarner une certaine idée du changement par une pratique artistique du lien. Il est désormais question d'inviter l'individu à accompagner les mutations sociales et solidaires au sein de pratiques résolument tournées vers notre environnement immédiat. L'œuvre d'art, au contact des enjeux climatiques, questionne et investit l'individu dans une accélération des solutions à donner.
Franchissant continuellement les méridiens par sa pratique critique de l’espace de création, l’artiste nous invite à prendre conscience de nos facultés autant qu’à réveiller la communauté mondiale sur les enjeux sociaux liés aux mutations climatiques en cours.
Artistes et chercheurs, ils investissent aujourd’hui le centre Panthéon-Sorbonne et entendent questionner les grands enjeux environnementaux contemporains, participer à l’émergence de nouveaux comportements collectifs envers la nature au sein même de nos villes, envisager l'art comme vecteur de lien social dans un moment où une activité revendiquée comme disruptive semble prendre forme aux quatre coins du globe.
No hay comentarios:
Publicar un comentario